Son nom "en gros" sur une affiche de promotion d'un moto-cross national, ça "situe" un pilote. Finissant 12e du championnat de France MX1, Adrien Malaval (Courrensan) fait partie de cette caste. Celle dont les performances attirent le public autour des circuits.
Approchant les podiums lors des manches (plusieurs places de "5") et roulant en tête de course avec des "MX riders" qui font "le mondial", le "pro" de chez Yamaha TMX Compétition (Châlons-sur-Saône) entre ainsi dans le gotha de l'élite du moto-cross français. "Cette saison, je suis passé de MX2 en MX1 et de 205cc à 450cc 4 temps", précise le "kid" de Courrensan. "Il m'a fallu du temps pour adapter mon pilotage par rapport à la 250cc. Avec la "4 et demi", il faut rouler plus posé (sic...) et ne faire qu'un avec la moto. Alors qu'avec la "2 et demi", je devais être plus fort physiquement".
Malaval a donc patienté pour réaliser des résultats. "La 2e partie de saison a été meilleure. J'ai souvent fini "5" sur la base de bons chronos de qualifications. J'ai vu que j'avais le rythme, que j'étais capable d'aller chercher les meilleurs".
Fort de ces sensations affirmées, Malaval attaque maintenant le calendrier des cross nationaux (sur "invitation", tels les critériums en cyclisme sur route) et le championnat de France de super-cross (SX, samedi 9 juillet à Agen).
"Avec la 450, je repars aussi d'une feuille blanche en SX. C'est pour cela que je m'entraîne beaucoup, l'équipe TMX est super contente de voir que je fais tout pour être devant". En tête d'affiche tout au long des 30 épreuves de l'exercice 2021/2022 marquant un tournant dans sa carrière.
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